Montage
Abondance
2022 / Milo Rivard / numérique & 16mm / 5 min
Les mouvements de l'eau s’unissent à ceux de la danse, émouvant le cinéaste qui s'y reconnait enfin.
L'écriture du film s'est fait principalement au cours du montage. J'ai travaillé avec des images qui apportaient plusieurs opportunités; dont la comparaison entre mouvements humains et mouvements de l'eau, puis le contraste entre la ville et la nature. Ce processus m'a finalement conduit à suivre ce qui résonnait pour moi, le cinéaste, avec des questionnements sur le processus intime de créé un film qui représente mes propres courants émotionnels. Je voulais aussi laisser l'espace aux spectateurs de méditer par eux-même, restant principalement contemplatif.
Ce film a été présenté lors du festival Image+nation en 2022 où j'ai participé à un Q&A avec les autres cinéastes. En plus de faire le montage, j'ai assumé le rôle de réalisateur et co-directeur de la photographie.
2020 / Philippe Boucher-Powers / numérique / 12 min
Un film qui a été stimulant à modeler au montage. L'objectif était d'avoir une atmosphère sensoriel inquiétante et dense. C'est dans la lenteur qu'on réussit à entrer dans les détails de l'image et du son qui est calme, mais extrêmement inconfortable. Avec le réalisateur on voulait jouer avec cet inconfort; Il y a toujours cette tension que quelque chose ne va pas, comme si on ne peut pas respirer.
Le film a remporté le prix du meilleur film local au Festival Cinématographique International de Montréal en 2020. En plus du rôle de monteur, j'ai assumé le rôle de directeur de la photographie.
Le monde d'Aurélia n'est pas aussi parfait qu'il ne semble. Perdue dans la pénombre, Sophie part à la recherche de ses parents mystérieusement disparus de leur maison.
Aurelia
Re/garde est une capture d'un temps dans la vie à travers les souvenirs avec des proches, révélant tranquillement leurs façons d'être.
2019 / Milo Rivard / numérique / 12 min
Pour le montage de ce film, je voulais structurer les moments de rencontre avec mes proches dans une routine réaliste d'une fin de semaine à l'autre. Le rythme fluide, calme et contemplatif donne l'occasion d'apprécier les manières de mes proches dans les petits détails. Le fait de couper les dialogues et de ralentir l'image permettait de s'encrer dans le sensoriel des sons ambiants, et de simuler une pause pour simplement apprécier. Le leitmotiv de la danse permettait l'expression de la joie entourant ces rencontres.
En tenant tous les rôles du tournage au montage, je voulais étirer les moments importants de cette partie de ma vie, les garder et les regarder, tout en laissant libre d'interprétation pour le spectateur.
Re/garde
2018 / co-réalisation / 16mm / 4 min
Adara
Adara, pyromane malgré elle, lutte pour résister à ses désirs brulants.
Le montage de ce film permet d'entrer dans l'intériorité mélancolique d'une pyromane qui se retient d'agir. On prend le temps de ressentir la dualité avec l'eau qui souhaite éteindre le feu. Dans le désir de passer tout visuellement, et encore plus auditivement, on pouvait jouer avec l'espace intérieur d'Adara, élargissant notre accès à sa tristesse de manière symbolique. Même si c'est un combat intérieur, on se laisse aller de manière douce dans ses débats avec les différentes sensorialités.
Pour notre premier essai universitaire, mes coéquipiers et moi avons réalisé ce film avec des limites en pellicule et d'enregistrement sonore ce qui nous a permis de raconter sans dialogues. J'occupais le rôle de directeur photo en binôme: Tournant avec une caméra Bolex 16mm, nous avons été créatifs et prévoyants. Lors de la rétrospective des projets de l'année, nous avons gagné le prix de la meilleure image.